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Session virtuelle spéciale pour SBSTTA-24 et SBI-03 sur la diversité biologique, Un monde, une santé et COVID-19

janvier 21, 2021

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Le CIP a participé à la session virtuelle spéciale pour l’OSASTT-24 et l’OSBI-03 sur la biodiversité, l’approche « Un monde, une santé » et COVID-19, organisée pour maintenir la dynamique vers la CdP 15 et faciliter les préparatifs de la 24e réunion de l’Organe subsidiaire de conseil scientifique, technique et technologique (OSASTT 24) et de la 3e réunion de l’Organe subsidiaire de mise en œuvre (OSMO 3). La session spéciale a été l’occasion pour les Parties et les observateurs d’examiner les liens entre la biodiversité et la santé, notamment les liens entre la perte de biodiversité et l’émergence de zoonoses, l’approche « Un monde, une santé » et la réponse au COVID-19. La réunion virtuelle a eu lieu les 15 et 16 décembre 2020. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

16 décembre 2020

   

Déclaration du Comité International de Planification pour la Souveraineté Alimentaire ( CIP ) à l’occasion de la Session Spéciale Virtuelle SBSTTA 24 et SBI 3 sur la Biodiversité, Un monde, une santé et COVID-19

 

Le Comité International de Planification pour la Souveraineté Alimentaire (CIP) est une plateforme mondiale autonome et auto-organisée de plus de 6000 organisations et 300 millions de petits producteurs alimentaires et de travailleurs ruraux, de peuples autochtones et de mouvements sociaux de base ou communautaires dont l’objectif est de faire progresser l’agenda de la souveraineté alimentaire aux niveaux mondial et régional. Le cadre mondial pour la biodiversité après 2020 est la réponse clé à la pandémie mondiale résultant du déclin de la biodiversité mondiale et des activités humaines envahissantes qui continuent, sans relâche, à endommager des écosystèmes de plus en plus compromis. L’urgence d’une approche unique de la santé est évidente, reconnaissant que le bien-être humain est inextricablement lié à la santé des animaux et de la nature. Les objectifs proposés par le cadre mondial pour la biodiversité après 2020 ne permettront pas d’accroître la diversité biologique mondiale si l’on ne s’attaque pas aux véritables causes de la destruction et de la perte de la diversité biologique mondiale, notamment le système agricole industriel et les industries extractives. Une transition vers des systèmes agricoles plus diversifiés et durables est donc urgente et ne peut être reportée. Alors que les écosystèmes sont détruits, fragmentés, homogénéisés et de plus en plus stressés par les impacts industriels, les scientifiques ont constaté une augmentation de l’incidence des épidémies. Alors que les zones forestières sont détruites par des incendies criminels ou sont divisées et transformées en petites et grandes villes, en zones industrielles ou en grandes plantations, les interactions entre les animaux et les humains subissent des changements fondamentaux qui entraînent, entre autres effets, également des pandémies. Si les pires conditions persistent et s’aggravent dans les mois, les années et les décennies à venir, les petits agriculteurs continueront d’être en première ligne tant pour l’approvisionnement alimentaire que pour la lutte contre les maladies. Comme ils l’ont fait pendant des siècles, ceux qui ont l’autonomie d’exercer un contrôle communautaire continueront de viser à maintenir les écosystèmes biodiversifiés qui fournissent des moyens de subsistance en dehors des logiques pathologiques des produits de base. Il sera clair que notre objectif n’est pas 2030, l’objectif est aujourd’hui, c’était hier. Au cours de la deuxième réunion du groupe de travail à composition non limitée, qui s’est tenue à Rome en février dernier, de nombreuses parties ont reconnu le rôle de l’agroécologie comme le moyen le plus durable de fournir une alimentation biodiversifiée, nutritive et culturellement déterminée à des millions de personnes et de communautés dans le monde. Dans cette situation de pandémie, cela est devenu évident car les petits producteurs alimentaires ont fourni de la nourriture localement alors que les longues chaînes de production et d’approvisionnement alimentaires ne le pouvaient pas. Par conséquent, le cadre mondial pour la biodiversité après 2020 doit mettre en lumière le rôle de l’agro-écologie et reconnaître les petits producteurs alimentaires comme des acteurs majeurs dans la gestion et l’utilisation durable des écosystèmes biodivers, y compris la biodiversité sauvage.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Vous pouvez télécharger ici la version PDF de la déclaration.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]